Quid des cendres funéraires ?

Il est de plus en plus fréquent que les corps de nos chers disparus soient destinés à la crémation. Cela présente des avantages certains quant à la conservation et aux dispositions prises à la suite du décès : moins d’obligations pour les familles, dépenses inexistantes pour l’enterrement, la crémation demeure une option intéressante. Par la suite cependant, il reste le problème des cendres funéraires. Les lois à ce sujet sont strictes, et des modifications ont été votées en 2008.
Ces modifications ont été adoptées pour que la loi sur les cendres funéraires s’accorde avec celle de la conservation des urnes. Il est nécessaire de rappeler que la crémation est une opération qui ne peut se faire qu’à la suite de démarches et d’étapes à effectuer.
La nouvelle loi concerne le délai accordé pour réaliser la crémation du corps du défunt. Elle stipule la destination des cendres funéraires, et également ce qu’il est désormais possible ou non de faire avec. Afin d’anticiper les imprévus qui pourraient se présenter, il est alors utile de connaitre les grandes lignes de cette loi pour avoir droit à une crémation règlementaire, en accord avec les dispositions légales.

Les délais autorisés pour la crémation

Le délai est la première condition règlementée par la loi. Dans le cas d’un décès survenu en France, le délai minimal est de 24h, tandis que le délai maximal est de 6 jours à compter de la date de décès. Si la personne est décédée en dehors de la France, la crémation doit être effectuée dans les plus brefs délais, dès le rapatriement du corps. Dans ce cas, le délai maximal accordé pour la crémation est également de 6 jours.
Les dérogations ne sont accordées que dans des circonstances particulières, et ne pourront être octroyées que par le préfet du lieu de crémation. Le délai maximal ne comprend pas les jours fériés et les jours dominicaux. L’urne qui contiendra par la suite les cendres du défunt devra comporter une plaque faisant mention de son identité et de son lieu de crémation.